Égypte : Mohamed Morsi « va bien », la France appelle à sa libération

Catherine Ashton a pu s’entretenir deux heures avec Mohamed Morsi, dans son lieu de détention, pendant la nuit du 29 au 30 juillet. Selon la chef de la diplomatie de l’Union européenne, le président égyptien déchu, gardé au secret par l’armée depuis près d’un mois, « va bien et a accès aux informations ». La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a fait savoir qu’elle appelait à sa libération. 

Catherine Ashton a rencontré Mohamed Morsi pendant deux heures, le 29 juillet 2013. © AFP

Catherine Ashton a rencontré Mohamed Morsi pendant deux heures, le 29 juillet 2013. © AFP

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Publié le 30 juillet 2013 Lecture : 1 minute.

« Mohamed Morsi va bien et il a accès aux informations, notamment via la télévision et les journaux », a déclaré Catherine Ashton lors d’une conférence de presse, le 30 juillet au Caire, après avoir rencontré durant la nuit l’ex-chef d’État islamiste sur son lieu de détention, toujours inconnu.

« Nous avons eu une discussion amicale, ouverte et directe », a assuré la chef de la diplomatie européenne, se refusant toutefois à divulguer le contenu de ces discussions. « Nous avons discuté en profondeur », a-t-elle ajouté

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Catherine Ashton a pu se rendre, à bord d’un hélicoptère militaire, sur le lieu de détention du président égyptien déchu et l’a rencontré pendant deux heures. Mais elle s’est refusé à donner des détails sur la localisation de Mohamed Morsi, arrêté quelques heures après sa destitution le 3 juillet par l’armée après des manifestations monstres réclamant son départ.

Lors de sa précédente visite au Caire le 17 juillet, Catherine Ashton avait demandé la libération de Mohamed Morsi, et avait déploré n’avoir pu le rencontrer. L’ex-président égyptien n’a officiellement reçu aucune visite jusqu’alors, sa famille s’étant plainte de n’avoir aucun accès.

"Nous appelons à la libération de Morsi"

Arrivée dimanche soir dans le pays, la responsable européenne a eu lundi des entretiens avec les nouvelles autorités et des membres de formations islamistes proches de Mohamed Morsi. Ces derniers ont indiqué dans un communiqué avoir prévenu la diplomate européenne que le peuple égyptien ne quittera pas les rues et les places jusqu’au retour à la légitimité constitutionnelle.

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De son côté, la France a appelé, ce 30 juillet, à la libération de l’ex-président égyptien Mohamed Morsi. « Nous condamnons les brutalités. (…) Nous appelons au dialogue et à la libération du président Morsi », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, lors d’un entretien avec la presse.

(Avec AFP)

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