Tunisie : le Premier ministre, Ali Larayedh, évoque des élections le 17 décembre
Le Premier ministre tunisien, Ali Larayedh, a exclu, lundi 29 juillet, la démission de son gouvernement et a proposé la tenue d’élections le 17 décembre, comme issue à la crise politique provoquée par l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi la semaine dernière.
![Ali Larayedh a proposé la tenue d’élections et évoqué la date du 17 décembre. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/07/29/029072013185243000000alilarayedh.jpg)
Ali Larayedh a proposé la tenue d’élections et évoqué la date du 17 décembre. © AFP
« Ce gouvernement continuera d’assumer ses fonctions, nous ne nous accrochons pas au pouvoir mais nous avons un devoir et une responsabilité que nous assumerons jusqu’au bout », a déclaré le Premier ministre Ali Larayedh à la télévision nationale, précisant que la rédaction de la constitution par l’Assemblée nationale constituante devrait être achevée à la fin du mois d’août.
Par ailleurs, Ali Larayedh a proposé la date du 17 décembre comme date des prochaines élections, sans plus de précisions. Cette date avait déjà été avancée, mais de nombreux observateurs la jugeait déjà utopique avant l’assassinat de Mohamed Brahmi.
Le Premier ministre s’exprimait à la suite d’une réunion en urgence du gouvernement tunisien, dirigé par les islamistes, alors que les opposants ont protesté chaque soir sur la place du Bardo depuis les funérailles de Mohamed Brahmi, le 27 juillet. Il a tenu un discours jugé offensif, qualifiant les opposants au gouvernement « d’anarchistes ».
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