Football : la Fifa lève la suspension du Cameroun
La Fifa a levé, lundi 22 juillet, la suspension de la fédération camerounaise qui avait été prononcée il y a trois semaines pour ingérence gouvernementale. Le Cameroun va pouvoir reprendre sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2014 au Brésil.
Les Lions indomptables, lors d’un match contre la RDC, le 16 juin 2013 à Kinshasa. © AFP
Les Lions indomptables, premiers de leur groupe qualificatif pour le Mondial 2014 avant le dernier match, début septembre, vont pouvoir reprendre la compétition. Lundi, la Fédération internationale de football (Fifa) a levé la suspension de la Fédération camerounaise (Fecafoot), qu’elle avait prononcée le 4 juillet pour ingérence gouvernementale.
« La Fifa a décidé (…) de lever de la suspension de la Fecafoot, étant donné que les conditions préalablement fixées sont désormais remplies », a indiqué la fédération internationale dans un communiqué.
« Comme requis par le Comité d’urgence de la Fifa, le comité de normalisation désigné le 20 juillet 2013 a en effet pu prendre ses fonctions ce lundi au siège de la Fecafoot en présence des observateurs de la Fifa et de la Confédération africaine de football », poursuit le texte. « La levée de la suspension signifie que les clubs, officiels et autres représentants de la Fecafoot peuvent immédiatement reprendre les activités interrompues », précise la Fifa qui continuera « de suivre de près la situation, notamment en ce qui concerne la révision des statuts de la Fecafoot ».
Détournement de fonds publics
La Fifa avait pris cette décision après l’annulation de la réélection du président sortant de la Fécafoot, Mohammed Iya, écroué pour malversations financières présumées.
Mohammed Iya a été arrêté le 10 juin pour détournement de fonds publics à la Société de développement de coton (Sodécoton), dont il occupe le poste de directeur général. Décrié pour sa gestion à la tête de la Fécafoot, il a néanmoins été réélu le 20 juin au terme d’un scrutin controversé. La tenue en avait été bloquée pendant plus de sept heures par la police qui interdisait l’accès au siège de la Fédération.
(Avec AFP)
