Le président Abdelaziz Bouteflika de retour en Algérie
Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis fin avril à Paris, est rentré mardi 16 juillet en Algérie. L’avion présidentiel, qui a décollé de l’aéroport du Bourget à la mi-journée, a atterri vers 14h30 (heure locale) sur la base militaire de Boufarik, à une quarantaine de kilomètres d’Alger.
Mis à jour le 16 juillet à 18H35.
Abdelaziz Bouteflika est de retour en Algérie. L’avion du chef de l’État algérien, qui était hospitalisé à Paris depuis le 27 avril pour un accident vasculaire cérébral (AVC), s’est posé à 14h30 (heure locale) sur l’aérodrome de la base militaire de Boufarik, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest d’Alger.
Peu après l’atterrissage de l’avion présidentiel, la télévision nationale ENTV a diffusé des images d’Abdelaziz Bouteflika, toujours affaibli, en train de discuter avec différents représentants officiels.
Un communiqué de la présidence, cité par l’agence algérienne APS, a officiellement annoncé le retour du chef de l’État, âgé de 76 ans. D’après le texte, Abdelaziz Bouteflika « poursuivra une période de repos et de rééducation ». Selon nos informations, il devrait s’installer dans la résidence d’État de Zéralda, sur le littoral ouest de la capitale. Ce bâtiment est notamment pourvu d’équipements médicaux modernes.
À la mi-journée, une source aéroportuaire française avait indiqué qu’un avion transportant Abdelaziz Bouteflika avait quitté l’aéroport du Bourget, en banlieue parisienne, à destination d’Alger. Selon elle, le président algérien a embarqué à bord d’un fauteuil roulant. L’avion est ensuite parti discrètement depuis un terminal de voyage d’affaires de l’aéroport, autour duquel étaient postés des motards de la police et des policiers en civil.
Après avoir été admis à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce le 27 avril, le chef de l’État algérien avait été transféré à l’institution nationale des Invalides pour une période de réadaptation fonctionnelle. Son état de santé avait alimenté de nombreuses rumeurs alarmantes et suscité la polémique, certains opposants réclamant au Conseil constitutionnel de déclarer la vacance du pouvoir.
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Benjamin Roger et Farid Alilat
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