Nelson Mandela : son épouse Graça Machel « moins anxieuse qu’il y a une semaine »

Graça Machel, l’épouse de Nelson Mandela, a indiqué, vendredi 12 juillet, qu’elle se sentait « moins anxieuse qu’il y a une semaine » à propos de l’état de santé de son mari. L’ancien président sud-africain, qui fêtera bientôt ses 95 ans, s’apprête à entamer sa sixième semaine d’hôpital.

Graça Machel, l’épouse de Nelson Mandela, le 4 juillet 2013 à Johannesburg. © AFP

Graça Machel, l’épouse de Nelson Mandela, le 4 juillet 2013 à Johannesburg. © AFP

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Publié le 12 juillet 2013 Lecture : 2 minutes.

Graça Machel se veut rassurante à propos de son mari Nelson Mandela. « Il continue de bien réagir au traitement. Je dirais que je suis aujourd’hui moins anxieuse que je ne l’étais il y a une semaine », a-t-elle déclaré vendredi à la chaîne de télévision publique SABC.

Hospitalisé le 8 juin, Nelson Mandela est dans un état « critique » depuis le 23 juin. Le 26 juin, l’annulation d’un voyage du président Jacob Zuma avait même fait craindre un décès imminent du héros de la lutte contre l’apartheid, avant l’annonce d’un léger mieux.

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L’épouse de Madiba s’est exprimé depuis le Centre pour la mémoire Nelson Mandela de Johannesburg où elle était venue accomplir les formalités pour l’obtention d’une nouvelle carte d’identité biométrique, dont la délivrance doit démarrer ces jours-ci en Afrique du Sud.

Mme Machel a ajouté que son mari « aurait toutes ses chances de participer à ce processus » de délivrance d’une nouvelle carte d’identité, que les autorités sud-africaines veulent ériger en symbole de la nouvelle Afrique du Sud démocratique.

Le souvenir des laissez-passer sous l’apartheid

La réalité de la ségrégation raciale en Afrique du Sud a été incarnée avant et sous l’apartheid par l’interdiction pour la majorité noire de se déplacer dans le pays sans avoir un laissez-passer ou passeport intérieur. Un des gestes de résistance à l’apartheid a consisté à brûler ces fameux laissez-passer que tout Noir de plus de 16 ans devait porter sur soi. Ce document mentionnait notamment les autorisations éventuelles de présence de son porteur dans les quartiers blancs indiqués au-delà des horaires de travail.

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Une photo est restée célèbre montrant Nelson Mandela brûlant son propre « pass » en 1960.

Les premières cartes biométriques doivent être délivrées aux vétérans de la lutte anti-apartheid, comme Mandela, mais aussi à l’archevêque Desmond Tutu, ainsi qu’aux plus hautes personnalités politiques. Déjà utilisée sur les passeports dans certains pays, la technique biométrique, qui permet de stocker les empreintes digitales et données biographiques sur une puce mémoire, permet l’identification automatique des personnes.

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(Avec AFP)
 

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