France : le défilé de troupes étrangères au 14 juillet, une exception devenue tradition
Cette année, le défilé militaire du 14 juillet aura pour thème l’intervention militaire au Mali. Ce n’est pas la première fois que la France accueille d’autres pays le jour de sa fête nationale.
Des soldats africains lors de la répétition du défilé, le 13 juillet 2010. © Flore Giraud/AFP
Publié le 12 juillet 2013 Lecture : 1 minute.
Le mercredi 10 juillet, une soixantaine de soldats maliens s’entraînaient pour le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, où seront présentes des délégations venues de plusieurs pays africains, ainsi que le président malien de la transition, Dioncounda Traoré.
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Cette invitation d’unités militaires étrangères est bien évidemment un évènement important, symboliquement, pour tous les pays qui participent à la Minusma, la nouvelle force de paix de l’ONU, mais n’est pas en soi une première pour la France.
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En 1939, alors que l’Europe s’apprêtait à écrire les chapitres les plus sombres de son histoire, les troupes du Royaume-Uni avaient participé au défilé. Après cela, il faudra attendre les années 90 pour que la venue de troupes étrangères au 14 juillet se démocratise. En 1994, sur invitation de François Mitterrand, des soldats allemands défilent aux côtés des unités françaises dans le cortège militaire, scellant un peu plus encore la volonté de réconciliation de la France et de l’Allemagne.
En 1999, « Année du Maroc », Jacques Chirac invite le roi Hassan II, qui devient alors le premier représentant d’un autre continent a participer au défilé du 14 juillet. En 2004, le Royaume Uni et la France fêtent le centenaire de l’entente cordiale. À cette occasion, les troupes britanniques participent au défilé sur tous les fronts : fanfare, cavaliers, grenadiers, armée de l’air…
Depuis, l’exception est devenue règle. Chaque année, une thématique met à l’honneur une ou plusieurs nations étrangères (Brésil en 2005, l’Union européenne en 2007, l’Union pour la Méditerranée en 2008, l’Inde en 2009).
