Crise en Égypte : l’armée prend le contrôle, la situation de Morsi incertaine
La situation est des plus confuses en Égypte. Le président Mohamed Morsi a appelé, mercredi 3 juillet, à former un gouvernement de coalition et de consensus alors qu’expirait, à 14H30 (GMT), l’ultimatum lancé par l’armée, menaçant d’imposer sa propre feuille de route au chef de l’État s’il ignorait les revendications du peuple. Les membres de la confrérie des Frères musulmans auraient été interdits de quitter le pays et l’armée aurait pris le contrôle de la télévision publique. Les événements de la soirée du 3 juillet.
Sur sa page Facebook officielle, le chef de l’État, Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans et contesté par une partie de la population, a appelé à former un gouvernement de coalition et de consensus afin d’organiser les législatives à venir. Cette annonce fait suite à l’expiration de l’ultimatum de l’armée – qui courait jusque 14h30 (GMT) – qui menaçait d’imposer sa propre feuille de route au président si Mohamed Morsi ignorait les revendications du peuple. Le chef de l’État avait catégoriquement refusé, mardi 2 juillet au soir, de quitter le pouvoir, mettant en avant la légitimité que lui confère son élection démocratique, il y a un an.
Quelques minutes après l’annonce de Mohamed Morsi, et alors que l’armée achevait des discussions avec l’opposition, des rumeurs ont circulé, relayé par la télévision égyptienne Al Hayat, concernant un placement de Mohamed Morsi en résidence surveillée par l’armée, ce que le porte-parole du chef de l’État a démenti au micro de la télévision américaine CNN.
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Les événements de la soirée du 3 juillet
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