Afrique du Sud : Mandela toujours dans un état critique, sa famille se réunit
Alors que la présidence sud-africaine a indiqué que l’état de Nelson Mandela restait « inchangé » depuis hier, c’est-à-dire « critique », sa fille Zindzi, a déclaré à NBC News, mardi 25 juin, que son père aurait ouvert les yeux et souri lorsque cette dernière lui a annoncé l’arrivée de Barack Obama en Afrique du Sud, en fin de semaine.
Toujours dans un état critique, selon la présidence sud-africaine, Nelson Mandela aurait néanmoins « ouvert les yeux » et souri après avoir été informé de la visite imminente du président américain, a déclaré sa fille Zindzi à NBC News. « Je lui ai dit « Obama arrive ». Il a ouvert ses yeux et m’a souri », a-t-elle expliqué, mardi 25 juin.
Barack Obama est attendu vendredi soir en Afrique du Sud pour une visite d’État de trois jours. Officiellement, il ne devrait pas rencontrer Nelson Mandela. « Le président Obama aurait aimé voir le président Mandela, mais il est souffrant », a sobrement noté la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Maite Nkoane Mashebane, devant la presse.
Peu de temps avant la déclaration de Zindzi Mandela, une partie de la famille de l’ancien président sud-africain s’était réunie à Qunu, dans la maison qu’il avait faite construire à la chute du régime raciste. « C’est une réunion des amadlomos », a déclaré un des participants, qui a requis l’anonymat, en référence à une branche du clan tembu auquel appartiennent les Mandela. Aucun membre de la famille n’a voulu indiquer l’objet de cette réunion.
C’est dans ce village, au sud du pays, que Neslon Mandela a dit vouloir être enterré. « Ma famille est ici et je voudrais être enterré ici, à la maison », avait-il déclaré notamment en 2003, filmé pour un documentaire dans le cimetière de Qunu. Cependant, certains proches plaideraient pour le village de Mvezo, où il est né, à une quarantaine de kilomètres par une piste de terre.
Dans le même temps, devant le Mediclinic Heart Hospital de Pretoria où Neslon Mandela est hospitalisé depuis dix-sept jours, le contingent des médias se faisait toujours plus nombreux, tenu à distance par des policiers en faction.
Des véhicules officiels, avec des plaques militaires, ont été aperçus mardi matin alors qu’ils passaient les grilles d’accès tandis qu’un pan de murs de la clinique a littéralement disparu sous les fleurs rouges et roses, les ballons et les cartes de voeux de rétablissement adressés au père de la nation.
(Avec AFP)
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