Terrorisme : trois jihadistes présumés ont été arrêtés dans le sud de la France

Trois islamistes radicaux présumés, suivis par les services de renseignement, ont été arrêtés, le 25 juin, dans le sud de la France, a annoncé le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls. Une arrestation qui intervient au lendemain de l’interpellation de six autres suspects « particulièrement dangereux » lors d’un coup de filet distinct en région parisienne.

Manuel Valls lors d’une interview accordée à Jeune Afrique, le 21 mai 2013 à Paris. © Vncent Fournier/JA

Manuel Valls lors d’une interview accordée à Jeune Afrique, le 21 mai 2013 à Paris. © Vncent Fournier/JA

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Publié le 25 juin 2013 Lecture : 1 minute.

La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a arrêté, le 25 juin, dans le sud de la France « trois individus connus et suivis pour leur appartenance au jihadisme », a annoncé Manuel Valls, ministre français de l’Intérieur, en marge d’un déplacement à l’École nationale supérieure des officiers de police à Cannes-Ecluse (Seine-et-Marne). « Cela veut dire que la menace [terroriste] est toujours présente », a-t-il souligné.

Selon une source proche du dossier, il s’agit d’un couple et d’un autre homme. Ce dernier pourrait être relâché rapidement. Les trois personnes seraient liées à une affaire de financement d’une filière d’acheminement de militants à l’étranger.

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Coup de filet

Aucun lien donc avec le coup de filet antiterroriste de la veille en région parisienne, qui a conduit à l’arrestation de six autres personnes. Celles-ci sont « particulièrement dangereuses et probablement auteures d’un braquage » en Seine-et-Marne, a indiqué Manuel Valls.

Ces six personnes, interpellées par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire « avaient l’intention de passer à l’acte », a-t-il ajouté. Ces suspects, âgés de 22 à 38 ans, étaient « tous connus des services de police pour des faits de délinquance grave », et ont été placés en garde à vue.

Ils ont été interpellés dans le cadre du démantèlement d’une cellule islamiste radicale soupçonnée de projeter « des actes terroristes » sur le sol français, avait précisé la même source. Les membres de la cellule sont notamment soupçonnés d’être impliqués dans le hold-up d’une agence de la Banque Postale en avril « et projetaient apparemment de commettre d’autres vols à main armée », avait expliqué une autre source proche de l’enquête.

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Les trois arrestations du 25 juin portent à 48 le nombre d’interpellations effectuées par la DCRI depuis le début de l’année, dans le cadre de son activité en matière de lutte antiterroriste, dont 17 ont été écroués, a précisé Manuel Valls.

(Avec AFP)

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