Wendel veut consacrer un tiers de ses futurs investissements à l’Afrique

La société d’investissement Wendel entend consacrer un tiers de ses futurs investissements au continent africain, notamment en portant sa participation au capital de l’opérateur de tours télécoms IHS à au moins 400 millions de dollars d’ici deux à trois ans.

Frédéric Lemoine, le président du directoire de Wendel. La stratégie de la société consistera à cibler des activités panafricaines pour ne pas concentrer les risques sur un seul pays. © Wendel

Frédéric Lemoine, le président du directoire de Wendel. La stratégie de la société consistera à cibler des activités panafricaines pour ne pas concentrer les risques sur un seul pays. © Wendel

Publié le 30 août 2013 Lecture : 1 minute.

La société française d’investissement Wendel réaffirme sa volonté de se développer en Afrique. Un tiers des deux milliards d’euros qu’elle entend investir d’ici à quatre ans devrait être consacré au continent. Une stratégie initiée en février lorsqu’elle est entrée au capital de la compagnie de tours télécoms IHS, présente notamment au Nigeria, en Côte d’Ivoire et au Cameroun. En trois étapes, Wendel a injecté 276 millions de dollars et pourrait porter cette somme à 400, voire à 500 millions de dollars dans les deux ou trois ans à venir.

Des cibles panafricaines

la suite après cette publicité

Lire aussi :

France : Wendel investit en Afrique
Private equity africain : mais qu’attendent les Français ?
Wendel fait ses premiers pas en Afrique

« C’est un continent très prometteur. Nous cherchons à investir sur des tendances de long terme comme c’est aujourd’hui le cas avec la téléphonie mobile », a expliqué Frédéric Lemoine, le président du directoire de Wendel au quotidien Les Echos. La stratégie de la société consistera à cibler des activités panafricaines pour ne pas concentrer les risques sur un seul pays. Les secteurs du transport, des infrastructures, de l’énergie ou de la finance pourraient représenter des cibles potentielles.

Au premier semestre, Wendel a vu son bénéfice net – de 323,4 millions d’euros – chuter lourdement (- 55,4%) par rapport à la même période en 2012 où la performance du holding avait été gonflée par la vente de Deutsch. Wendel fait cependant valoir que, à périmètre constant, la contribution des entreprises du groupe à son résultat net enregistre une baisse plus modérée de 7,5 %.

la suite après cette publicité

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires