Législatives guinéennes : l’opposition suspend sa participation au dialogue politique

Réunie jeudi 20 juin à Conakry, l’opposition guinéenne a décidé de se retirer du dialogue politique après les heurts survenus la veille au domicile de Cello Dalein Diallo.

Le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo. © AFP

Le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo. © AFP

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Publié le 21 juin 2013 Lecture : 1 minute.

Retour à la case départ ? Au lendemain des incidents survenus au domicile du leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, l’opposition a décidé de se retirer du dialogue politique.

« Nous avons décidé de suspendre notre participation pour protester contre l’agression dont a été victime l’ancien Premier ministre Diallo », a déclaré Aboubacar Sylla, le porte-parole du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition, précisant que l’opposition ne reviendrait qu’une fois que la sécurité de ses membres sera garantie. « Diallo est notre porte-drapeau. Il a été candidat au second tour de l’élection présidentielle de 2010. S’il n’est pas ménagé, personne ne l’est », a poursuivi Sylla.

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Les violences ont éclaté, mercredi, chez Cellou Dalein Diallo alors que ses partisans l’accompagnaient au tribunal de Dixinn pour répondre à des accusations de « diffamation ». L’opposition assure que 17 de ses partisans ont été blessés. Le leader de l’UFDG avait alors déclaré qu’il se retirerait du dialogue politique si ses agresseurs n’étaient pas identifiés et punis.

Ces incidents interviennent alors que le dialogue avait été relancé, ces dernières semaines, sous l’égide représentant du Secrétaire général de l’Onu en Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit.

Les législatives, maintes fois repoussées, sont attendues depuis 2011 en Guinée. Mardi, un membre de la Commission électorale indépendante (Ceni) a déclaré qu’il était « techniquement impossible » d’organiser ces élections le 30 juin, date initialement fixée par décret présidentiel mais contestée par l’opposition.

(Avec Agences)

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