Algérie : Fin de mission pour Missoum Sbih
Proche d’Abdelaziz Bouteflika, l’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum Sbih, a été rappelé à Alger, lundi 17 juin, après huit ans passés à Paris.
Missoum Sbih, le 14 juin 2007. © www.amb-algerie.fr
Mis à jour le 21 juin à 10H44.
L’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum Sbih, a été rappelé à Alger lundi 17 juin, a appris Jeune Afrique auprès d’une source au ministère des Affaires étrangères qui a requis l’anonymat. Contactés mardi 18 juin par nos soins, ni le secrétariat de l’ambassadeur ni le service de presse n’étaient en mesure de confirmer le départ de M. Sbih. « L’ambassadeur n’est pas à son bureau », s’est contenté d’affirmer la secrétaire de l’ambassade. Mais l’ambassadeur a bien été informé de la fin de sa mission. Seul le timing de son retour effectif en Algérie n’était pas encore précisé.
Qui va le remplacer ? Amar Bendjemaâ, actuel ambassadeur à Bruxelles. Brillant diplomate, celui-ci n’est pas réputé proche de Bouteflika. Ancien secrétaire général au ministère des Affaires étrangères au milieu des années 1990 et début des années 2000, il a été envoyé comme ambassadeur au Japon avant d’officier en Belgique à compter de septembre 2009.
Conseiller juridique
Né à Oran, âgé de 77 ans, Missoum Sbih a été nommé à Paris le 5 novembre 2005. Proche du président Bouteflika, ce directeur de l’ENA (École nationale de l’administration) a notamment exercé les fonctions de conseiller juridique à la présidence entre 2000 et 2005.
Ce rappel de M. Sbih intervient pendant la période de convalescence du chef de l’État algérien, soigné à Paris pour un Accident vasculaire cérébral (AVC) depuis le 27 avril dernier.
