Zimbabwe : les élections générales repoussées de deux semaines
Initialement prévues le 31 juillet, les élections législatives et présidentielle devraient être repoussées au 14 août. Le président zimbabwéen en a fait la demande devant la Cour constitutionnelle, a indiqué, mercredi 19 juin, le ministre de la Justice, Patrick Chimanasa.
Robert Mugabe (89 ans) a, en partie, accédé aux demandes de l’opposition et des pays de la région. Le président zimbabwéen a saisi la Cour constitutionnelle pour retarder de deux semaines les élections générales initialement prévues fin juillet, a indiqué, mercredi 19 juin, le ministre de la Justice, Patrick Chimanasa. Elles devraient ainsi avoir lieu le 14 août 2013.
Réunis samedi lors d’un sommet extraordinaire à Maputo, les dirigeants de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), qui jouent les médiateurs, avaient jugé « nécessaire que le gouvernement du Zimbabwe demande à la Cour constitutionnelle un délai ultérieur au 31 juillet ». Une date fixée sur une injonction de la Cour constitutionnelle.
Fragile cohabitation
Cependant, cette décision ne devrait pas satisfaire totalement le Premier ministre, Morgan Tsvangirai, qui voudrait organiser le scrutin le plus tard possible, d’ici le 31 octobre, et exige au préalable l’adoption de réformes des médias et des forces de l’ordre, inféodés au président.
Les élections au Zimbabwe doivent mettre un terme à la fragile cohabitation qui associe Mugabe et Tsvangirai depuis quatre ans. Les deux hommes ont été contraints de gouverner ensemble par la SADC pour éviter une guerre civile, après des violences qui avaient fait environ 200 morts entre les deux tours de la présidentielle en 2008.
(Avec AFP)
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