Tunisie : ça rappe ou ça dérape ?
Des rappeurs continuent de défiler devant la justice tunisienne. Harcèlement ?
![L’oeil de Glez. © Glez](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/06/18/018062013104451000000tunisie_rappeur_263_163.jpg)
L’oeil de Glez. © Glez
Une chanson qui comportait des « insultes » envers la police a valu à Weld El 15 une condamnation à deux ans de prison ferme. C’est pour avoir manifesté avec virulence lors de son procès que deux autres rappeurs tunisiens, Men-Ay et Mr Moustapha, ont été inculpés pour « outrage à un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions » et « atteinte aux bonnes mœurs ». Ils étaient mis à l’index en même temps que la journaliste franco-tunisienne, Hind Meddeb, qui, elle, ne s’est pas présentée à l’audience. Elle a préféré se réfugier en France. Remis en liberté, les musiciens seront jugés le 7 octobre et risquent un an de prison ferme. Quant à Weld El 15, emprisonné dans la banlieue de Tunis, il attend un procès en appel.
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