Des Miss France à la rescousse du tourisme tunisien

Les miss françaises se mobilisent pour le tourisme à Djerba. Six ont fait le déplacement pour promouvoir l’île tunisienne et rassurer la clientèle de l’hexagone frileux depuis les révolutions arabes.

Delphine Wespiser, Miss France 2012, est en visite à Djerba pour y promouvoir le tourisme. © Alberto Pizzoli/AFP

Delphine Wespiser, Miss France 2012, est en visite à Djerba pour y promouvoir le tourisme. © Alberto Pizzoli/AFP

Publié le 11 juin 2013 Lecture : 2 minutes.

Six Miss françaises, parmi lesquelles l’Alsacienne Delphine Wespiser, Miss France 2012, ont atterri dimanche 9 juin, à Djerba, l’île du sud tunisien. Elles viennent  pour un séjour visant à promouvoir cette destination touristique désertée par ses habituels clients français, a annoncé le coordinateur de l’opération.

« Nous les avons invitées et leur séjour parmi nous permettra de corriger l’image du tourisme tunisien et de prouver que la Tunisie est une terre de paix et de sérénité, un pays sûr, contrairement à l’image véhiculée par des médias français », a déclaré Chadli Ben Masssoud à la radio Shems FM.

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Selon lui, les Miss françaises iront à la rencontre des habitants et visiteront mardi 11 juin les marchés de l’île en compagnie de Heba Talmoudi, Miss Tunisie 2013, qui se rendra à son tour prochainement en France pour un défilé.

Les médias français pointés du doigt

Delphine Wespiser a déclaré être « très ravie » de se rendre pour la première fois en Tunisie « pour se reposer, faire plaisir et chercher le soleil. » Elle a joué le jeu devant les caméras de Djerba magazine qui a publié une vidéo dans laquelle elle explique : « Soleil, repos, plage, c’est déjà un programme ». Alison Martin, Miss Pyrénées 2010, a déclaré de son côté avoir « hâte d’aller à la rencontre de Tunisiens ».

Les sites tunisiens qui se sont réjouis de cette visite, n’ont pas manqué d’épingler les médias français accusés d’exagérer l’insécurité en Tunisie. Un reportage diffusé en début d’année par la chaîne France 2, au sujet du courant salafiste et l’apparition de groupuscules violents en Tunisie, avait provoqué une levée de boucliers dans le pays contre la presse française.

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Les Français continuent de bouder le pays alors qu’ils formaient le plus gros contingent de visiteurs jusqu’à la chute du régime de Ben Ali en janvier 2011.

"Pour la Tunisie qu’on aime"

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Parallèlement, Paris a elle aussi célébré la Tunisie, dans la joie et la bonne humeur,  dans la salle de l’Olympia, le 10 juin. Les Parisiens s’y sont retrouvés pour assister à la soirée « Pour la Tunisie qu’on aime », organisée par le journal Opinion Internationale et l’association Opinion Internationale Tunisie. Lancée pour véhiculer une image plus juste du pays, la soirée, animée par les humoristes Guy Bedos et Michel Boujenah, a vu défiler les étoiles de l’humour, tunisiennes et franco-tunisiennes, dont Lotfi Abdelli.

(Avec agences)

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