Égypte : le tag de la discorde
Début mai, un adolescent chinois vandalisait un bas-relief égyptien. La vague d’indignation prend de l’ampleur en Chine, où la mauvaise éducation dans certains milieux, qualifiés de « nouveaux riches », est pointée du doigt…
Âgé de 14 ans, originaire de Nankin, le jeune touriste a gravé « Ding Jinhao en visite ici », sur le corps du dieu Amon, dans le temple d’Amenhotep III, à Louxor. Sur place, des compatriotes de l’adolescent auraient tenté de nettoyer le graffiti avec du papier, hésitant à utiliser de l’eau sur un monument d’il y a 3 500 ans. Sur le réseau social chinois Weibo, cette inscription de sept caractères a déclenché une tempête d’indignation qui vire à la vindicte populaire. Les internautes évoquent une « honte à ne plus savoir où se cacher ». Postée, la photo du sacrilège a fait l’objet de 15 000 commentaires.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...