Union africaine : « La CPI mène une sorte de chasse raciale », selon Hailemariam Desalegn

Le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, n’a pas mâché ses mots contre la Cour pénale internationale (CPI) après la clôture du sommet des chefs d’État, lundi 27 mai à Addis-Abeba. Il a reproché à la Cour de ne poursuivre que des Africains.

Le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn. © AFP

Le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn. © AFP

Publié le 27 mai 2013 Lecture : 1 minute.

Après la clôture du sommet de l’UA des chefs d’État, à Addis-Abeba, le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, président en exercice de l’organisation, a livré son sentiment sur la Cour pénal internationale : « La Cour pénale internationale (CPI) mène une sorte de chasse raciale en ne poursuivant que des Africains », a-t-il déclaré. Avant de poursuivre : « Lors de la création de la CPI, l’objectif était d’éviter toute sorte d’impunité, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale ».

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Ces déclarations intervient alors que le sommet de l’UA s’est achevé sur la réclamation du transfert à la justice kényane des poursuites engagées par la CPI contre les président et vice-président kényans, pour crimes contre l’humanité.

(Avec AFP)

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