Le retour du mort-vivant Belmokhtar
Le Niger clôt ses 72 heures de deuil. Le vrai-faux deuil de Mokhtar Belmokhtar, annoncé mort en avril par les autorités tchadiennes, finit, lui, par une “résurrection”.
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Le président nigérien Issoufou affirme que les auteurs des deux attentats-suicide perpétrés jeudi à Agadez et Arlit « venaient de Libye ». Ces opérations ont été revendiquées par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), groupe islamiste chassé du Mali par l’intervention des forces militaires françaises et africaines. Le groupe « Les signataires du sang » affirment que leur leader, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, aurait « supervisé lui-même » les attentats. Belmokhtar avait déjà signé, mi-janvier, la prise d’otage d’In Amenas, dans l’est algérien. Il menace de « déplacer » davantage la guerre malienne à l’étranger.
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