Kenya : contre la CPI, l’Union africaine soutient Kenyatta

Le « club » des chefs d’État africains serre-t-il les rangs ? Le Conseil exécutif de l’Union africaine a adopté, jeudi 23 mai, une résolution demandant l’abandon des charges contre les responsables kényans poursuivis par la CPI.

Le président kényan Uhuru Kenyatta et la procureure de la CPI Fatou Bensouda. © Reuters/Montage J.A.

Le président kényan Uhuru Kenyatta et la procureure de la CPI Fatou Bensouda. © Reuters/Montage J.A.

GEORGES-DOUGUELI_2024 ANNE-KAPPES-GRANGE_2024

Publié le 24 mai 2013 Lecture : 1 minute.

Le 23 mai au soir, le Conseil exécutif de l’Union africaine, qui regroupe les ministres des Affaires étrangères des pays membres, a adopté une résolution qui demande à la Cour pénale internationale (CPI) d’abandonner les poursuites contre les responsables kényans impliqués dans les violences postélectorales de 2007-2008, parmi lesquels le président nouvellement élu, Uhuru Kenyatta et son adjoint William Ruto. La résolution a été votée à l’unanimité. Néanmoins, le Botswana a émis une réserve portant sur la procédure sans se prononcer sur le fond du dossier.

Depuis des années, le Kenya multiplie les démarches pour mettre fin aux poursuites. Le pays a formulé cette demande dans une première lettre au Conseil de sécurité en février 2011, et le mois suivant à la CPI. Au même moment, il a appelé au ralliement des pays de l’Union Africaine à sa cause. Désormais, sur le dossier kenyan, la CPI fera face à toute l’organisation continentale pour empêcher le jugement des instigateurs présumés des violences post-électorales, qui ont fait plus de 1 000 morts.

la suite après cette publicité

_______

Par Georges Dougueli et Anne Kappes Grangé, envoyés spéciaux à Addis Abeba

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires