L’OCI appelle ses membres à aider « généreusement » le Mali

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) appelle ses membres à contribuer « généreusement » à la conférence des donateurs sur le Mali, prévue ce mercredi 14 mai à Bruxelles.

Le Turc Ekmeleddin Ihsanoglu, le 7 février 2013, au Caire. © Khaled Desouki/AFP

Le Turc Ekmeleddin Ihsanoglu, le 7 février 2013, au Caire. © Khaled Desouki/AFP

Publié le 13 mai 2013 Lecture : 1 minute.

Bamako a trouvé un soutien de poids en la personne du secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu. Lundi, celui-ci a appelé les États membres à contribuer « généreusement » à la conférence des donateurs sur le Mali, prévue ce mercredi 14 mai à Bruxelles, pour aider à « la restauration d’une paix durable » dans le pays, l’un des 57 membres de l’organisation.

L’annonce de l’OCI a eu lieu à l’ouverture d’une réunion sur le Mali à laquelle participaient les ministres des Affaires étrangères de Turquie, d’Iran, d’Égypte, du Mali, du Burkina Faso et de Djibouti. L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali et dans les pays du Sahel, Romano Prodi, y assistait également pour discuter d’une aide logistique et financière au Mali, l’un des 57 membres de l’OCI.

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Ihsanoglu a exhorté les autorités de Bamako à poursuivre « l’application de la feuille [adoptée en janvier, NDLR] de route de la transition devant conduire à la tenue des élections de juillet comme un moyen de normaliser la situation dans le pays ».

"Réconciliation nationale"

L’OCI se positionne donc clairement pour le dialogue avec certains groupes armés comme le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ou le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA) dans le cadre d’une « réconciliation nationale », alors que Bamako ne l’entend pas de cet oreille. Du moins tant que lesdits rebelles n’auront pas désarmé, ce qu’ils refusent obstinément de faire.

« Avec quelques groupes rebelles touaregs contrôlant toujours des poches dans le nord, nous appelons les autorités maliennes à accélérer et élargir le dialogue » en relançant la médiation du Burkina Faso, a indiqué le chef de l’OCI, alors que Bamako a récemment fait officiellement appel au médiateur Blaise Compaoré.

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Ihsanoglu a enfin assuré que son organisation cherchait à aider le Mali à « recouvrer sa pleine unité, son intégrité territoriale, sa sécurité et sa stabilité sur le long terme pour servir de pilier à la stabilité du Sahel » africain.

(Avec AFP)

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