Centrafrique : Nicolas Tiangaye sollicite l’aide de la France pour sécuriser Bangui

Le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, a annoncé, mercredi 8 mai, avoir demandé aux forces françaises présentes à Bangui d’appuyer la Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac) pour sécuriser la capitale, où des troubles persistent depuis la prise de pouvoir par la coalition Séléka.

Le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, le 22 avril 2013 à Bruxelles. © AFP

Le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, le 22 avril 2013 à Bruxelles. © AFP

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Publié le 9 mai 2013 Lecture : 1 minute.

À Bangui, l’armée française est désormais officiellement appelée au secours. Lors d’une conférence de presse tenue le 8 mai, le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, a affirmé avoir « sollicité une implication effective des forces françaises présentes sur le territoire à la pacification du pays », et au désarmement des ex-combattants de la Séléka et de l’armée régulière.

Six semaines après la chute du président François Bozizé, les troubles persistent dans la capitale centrafricaine, malgré la présence de la Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac) qui mene l’opération « ville sans arme » à Bangui. Une capitale qui reste en proie à l’insécurité et aux pillages. A la mi-avril à Bangui, une vingtaine de personnes ont été tuées dans des violences.

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Désarmement

« La Fomac, dont l’effectif sera porté à 2 000 hommes d’ici à la fin du mois de mai (…) nous permettra de désarmer la population et de démilitariser la ville de Bangui ainsi que celles des autres régions », s’est réjoui le Premier ministre. Et d’ajouter : « Aucun élément (…) ne sera autorisé à porter l’arme dans la ville de Bangui. Tous les éléments des Forces armées centrafricaines (Faca), les milices et populations civiles détenteurs d’armes doivent dans un premier temps remettre volontairement les armes en leur possession. En cas de refus ou de résistance, il sera procédé au désarmement forcé. »

Même « les éléments armés étrangers, qui se trouvent sur le territoire centrafricain, seront désarmés et rapatriés de gré ou de force dans leurs pays respectifs » a-t-il martelé.

(Avec AFP)

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