Littérature : l’écrivain marocain Fouad Laroui remporte le prix Goncourt de la nouvelle
L’écrivain marocain Fouad Laroui, collaborateur de Jeune Afrique, a reçu, mardi 7 mai, le prix Goncourt de la nouvelle pour « L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine ».
L’écrivain et économiste marocain Fouad Laroui a reçu, mardi 7 mai, le prix Goncourt de la nouvelle pour L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine, publié aux éditions Julliard, a annoncé l’Académie Goncourt dans un communiqué.
Fouad Laroui, collaborateur de Jeune Afrique, est né en 1958 à Oujda. Après avoir étudié à l’École Nationale des Ponts et Chaussées, en France, il a travaillé dans une usine de phosphates à Khouribga (Maroc). Puis il a vécu au Royaume-Uni et passé quelques années à Cambridge et à York où il a obtenu un doctorat de sciences économiques. Il vit désormais à Amsterdam où il enseigne l’économétrie et les sciences de l’environnement à l’université.
"Dénicher la bêtise"
L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine raconte comment un jeune fonctionnaire marocain venu à Bruxelles pour acheter au meilleur prix du blé européen dont son pays a grand besoin, se fait voler son unique pantalon et réussit malgré tout sa mission, habillé de frusques faute de mieux.
« J’écris pour dénoncer des situations qui me choquent. Pour dénicher la bêtise sous toutes ses formes. La méchanceté, la cruauté, le fanatisme, la sottise me révulsent », dit Fouad Laroui, qui succède à Didier Daeninckx. En 2012, ce dernier avait remporté le même prix pour L’espoir en contrebande, publié aux éditions du Cherche-Midi.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Culture
- Algérie : Lotfi Double Kanon provoque à nouveau les autorités avec son clip « Ammi...
- Stevie Wonder, Idris Elba, Ludacris… Quand les stars retournent à leurs racines af...
- RDC : Fally Ipupa ou Ferre Gola, qui est le vrai roi de la rumba ?
- En RDC, les lampions du festival Amani éteints avant d’être allumés
- Bantous : la quête des origines