Aqmi appelle à attaquer les intérêts français « partout dans le monde »

Dans un message audio diffusé mardi 7 mai, un des chefs d’Aqmi appelle les « musulmans du monde entier » à attaquer les intérêts français « partout dans le monde ».

Abou Obeida Youssef Al-Annabi, auteur du message audio. © Capture d’écran/Youtube

Abou Obeida Youssef Al-Annabi, auteur du message audio. © Capture d’écran/Youtube

BENJAMIN-ROGER-2024

Publié le 7 mai 2013 Lecture : 1 minute.

Mis à jour à 15h01.

Le message audio, d’une durée un peu inférieure à 20 minutes, a été publié sur Youtube lundi et relayé mardi matin sur le compte twitter d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Un des chef de l’organisation terroriste, Abou Obeida Youssef Al-Annabi, y appelle à attaquer les intérêts français « partout dans le monde ».

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Dénonçant « la croisade menée par la France contre les musulmans » et « l’occupation par la France d’une terre de l’islam » en référence au Mali, le chef du Conseil des notables d’Aqmi appelle les musulmans à « la mobilisation » et au « jihad » (guerre sainte). Il exhorte « les musulmans dans le monde entier » à « attaquer les intérêts français partout, car depuis le premier jour de l’agression, ils sont devenus des cibles légitimes ».

« La question de la menace qui est rappelée par Aqmi, nous la prenons au sérieux », a réagi François Hollande, interrogé à la mi-journée lors d’une conférence de presse à l’Elysée au côté du président polonais Bronislaw Komorowski.

Vigilance

« Nous avons infligé des pertes considérables à Aqmi par l’intervention au Mali, mais les réseaux d’Aqmi existent en dehors du Mali », a ajouté le président français. « Nous considérons donc qu’il nous faut poursuivre, et l’intervention au Mali pendant le temps nécessaire – même s’il y a une réduction de notre présence -, et maintenir une vigilance autour du Mali pour continuer à lutter contre le terrorisme ».

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La France a entamé le retrait de ses quelque 4 500 soldats engagés au Mali depuis le début de l’opération Serval en janvier. Paris a toutefois annoncé qu’un millier de ses soldats resteraient au Mali au-delà de 2013, pour soutenir en cas de besoin les forces de l’ONU appelées à remplacer la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) composée de 6 300 militaires africains.

L’opération lancée par la France a permis la reprise des principales villes du nord du Mali, occupées depuis l’an dernier par des groupes islamistes liés à Al-Qaïda.

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(Avec AFP)

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