3 mai : journée mondiale du deal de presse
L’Afrique célèbre, ce 3 mai, la Journée mondiale de la liberté de la presse. Elle se réjouit de l’annulation des poursuites contre le journaliste malien Boukary Daou.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Cette mésaventure n’était-elle que le dernier avatar des relations tendues entre les pouvoirs politiques africains et les journaux notamment nés du "printemps de la presse" des années 90. L’enjeu est-il aujourd’hui plus économique que politique ? Au Bénin, par exemple, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication reconnaît plus de 175 journaux et périodiques. Mais combien font un travail professionnel ? La ligne éditoriale est souvent adaptée aux intérêts des propriétaires ou
annonceurs. Les politiciens eux-mêmes ne puisent-ils pas le financement de leurs campagnes dans les poches des opérateurs économiques ?
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni toujours porté disparu
- Paul Kagame ou comment rendre un plébiscite crédible
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Au nord du Togo, l’armée subit une nouvelle attaque terroriste
- Disparition de Foniké Menguè et Billo Bah : Doumbouya visé par une plainte à Paris