3 mai : journée mondiale du deal de presse
L’Afrique célèbre, ce 3 mai, la Journée mondiale de la liberté de la presse. Elle se réjouit de l’annulation des poursuites contre le journaliste malien Boukary Daou.
Cette mésaventure n’était-elle que le dernier avatar des relations tendues entre les pouvoirs politiques africains et les journaux notamment nés du "printemps de la presse" des années 90. L’enjeu est-il aujourd’hui plus économique que politique ? Au Bénin, par exemple, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication reconnaît plus de 175 journaux et périodiques. Mais combien font un travail professionnel ? La ligne éditoriale est souvent adaptée aux intérêts des propriétaires ou
annonceurs. Les politiciens eux-mêmes ne puisent-ils pas le financement de leurs campagnes dans les poches des opérateurs économiques ?
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