Centrafrique : presse morte, pays moribond
Lundi 29 avril a été décrété journée sans médias sur toute l’étendue du territoire, par l’Union des journalistes et professionnels des médias de Centrafrique.
![L’oeil de Glez : chaque jour, un dessin d’actualité. © Glez/J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/04/29/029042013122545000000rcasanspressok.jpg)
L’oeil de Glez : chaque jour, un dessin d’actualité. © Glez/J.A.
Les hommes de presse entendent ainsi se plaindre des menaces perpétrées contre eux par la Séléka. Et les gratte-papier ne sont pas les seuls à dénoncer certains agissements de la coalition au pouvoir. Le 25 avril, la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui, dénonçait les violations commises par la Séléka contre les enfants en Centrafrique, déplorant notamment le recours à des enfants soldats. Le 22 avril déjà, c’est la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, qui mettait en garde les responsables potentiels de crimes et violations des droits de la personne dans le pays.
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