Attentat de Tripoli: le président libyen reconnaît des « failles de sécurité »
Le président libyen par intérim, Mohamed al-Megaryef, a reconnu, le 26 avril, des « failles de sécurité » autour de l’ambassade de France à Tripoli, qui a été la cible, mardi 23 avril, d’un attentat à la voiture piégée, assurant que l’enquête avançait, sans donner plus de détails.
![Le président libyen par intérim, Mohamed al-Megaryef, le 17 février 2013 à Benghazi. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/04/26/026042013090530000000al.jpg)
Le président libyen par intérim, Mohamed al-Megaryef, le 17 février 2013 à Benghazi. © AFP
« Il est clair qu’il y avait des failles de sécurité. Personne ne peut le nier », a déclaré Mohamed al-Megaryef qui visitait, le 26 avril, le site de l’attentat autour de l’ambassade de France à Tripoli qui avait fait, mardi, deux blessés parmi les gendarmes français.
« Tous ceux qui sont chargés de la sécurité (en Libye), portent une part de responsabilité », a affirmé le président libyen par intérim.
"Progression dans l’enquête"
Le président de l’Assemblée libyenne, la plus haute autorité législative du pays, a fait état par ailleurs d’une « progression dans l’enquête » sur cette attaque qui a provoqué d’importants dégâts matériels à l’ambassade français et dans le voisinage.
Interrogé au sujet d’éventuelles arrestations, Mohamed al-Megaryef a indiqué qu’il n’était en mesure de fournir aucun détail. De son côté, Antoine Sivan, l’ambassadeur de France en Libye qui accompagnait le président libyen, s’est borné à déclarer que « l’enquête avance ». Des médias libyens ont fait état de deux à quatre arrestations liées à l’attentat, sans toutefois citer de sources.
Interrogés par l’AFP, les ministères de l’Intérieur et de la Défense, ainsi que le cabinet du Premier ministre libyens, ont affirmé ne pas être informés d’éventuelles arrestations.
Le gouvernement d’Ali Zeidan a publié par ailleurs un communiqué dans lequel il précise que le Premier ministre, les ministres de la Justice, des Affaires étrangères et de l’Intérieur étaient les seules personnes habilitées à s’exprimer au sujet de l’attentat, sans autre détail.
(Avec AFP)
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