Guinée-Bissau : poudre blanche et poudre aux yeux

Qualifiée de narco-État par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, la Guinée-Bissau veut malgré tout juger elle-même deux hommes dans le viseur de la justice américaine, le contre-amiral Bubo Na Tchuto et le général Antonio Indjai.

L’oeil de Glez. © Glez

L’oeil de Glez. © Glez

Publié le 24 avril 2013 Lecture : 1 minute.

Le premier, ex-chef d’état-major de la Marine, a été arrêté, le 3 avril au large du Cap-Vert, par l’agence américaine anti-drogue alors qu’il s’apprêtait à conclure une importante transaction de stupéfiants, qui était en réalité un piège tendu par ces mêmes autorités américaines. Le second, chef d’état-major des armées bissau-guinéennes, a été inculpé pour complot de narcoterrorisme avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), le 18 avril, par un juge new-yorkais.

Le gouvernement de transition entend demander le retour des procédures dans les juridictions nationales alors que la justice bissau-guinéenne n’a pour l’instant jugé aucun gros bonnet de la drogue. Le représentant de l’ONU en Guinée-Bissau appelle les autorités et l’armée « au calme »…

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