The Voice : Emmanuel Djob, star sur le tard
Ce n’est pas l’histoire d’un enfant de la téléréalité mais celle d’un étudiant camerounais venu en France poursuivre un cursus en économie. C’était il y a 29 ans et Emmanuel Djob avait 20 ans. Le monde de la finance lui tend alors les bras mais il va préférer s’en détourner : à 30 ans, il décide de se consacrer à la musique. Une évidence.
![Emmanuel Djob, candidat de The Voice. © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/04/20/019042013175356000000Emmanuel-Djob.jpg)
Emmanuel Djob, candidat de The Voice. © DR
Sa belle voix de soliste est remarquée dans sa chorale dès l’âge de 14 ans. Puis il devient vite animateur de groupes à Yaoundé. En France, il s’installe à Montpellier et crée les Black and White Gospel Singers qu’il conduit à la reconnaissance nationale et bien au-delà. Doué à la guitare et au clavier, ce n’est qu’à 49 ans que l’envie de se mesurer au petit écran le prend et que son talent éclate encore davantage au grand jour, alors qu’il participe à la version française de l’émission The Voice, sur TF1. Pour le public, c’est une véritable révélation dès les premières notes alors que le Camerounais reprend « Georgia on my mind » de Ray Charles en s’accompagnant au piano. Semaine après semaine, émission après émission, ses interprétations séduisent. Personne n’en doute, Yaoundé a un représentant de poids dans la compétition. Celui-ci devra une nouvelle fois faire ses preuves samedi 27 avril, sur TF1,, à l’occasion de son deuxième solo en direct.
Par Mathieu Olivier
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