Congo – Biens mal acquis : pour Nguesso, la justice française n’a pas le « droit » d’enquêter
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, en visite officielle à Paris et reçu lundi 8 avril par François Hollande, dénie à la justice française « le droit » d’enquêter sur les « biens mal acquis ».
![Denis Sassou Nguesso dans la cour de l’Elysée le 8 avril 2013. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/04/08/008042013152425000000photo_1365416120045-3-0.jpg)
Denis Sassou Nguesso dans la cour de l’Elysée le 8 avril 2013. © AFP
Pour Denis Sassou Nguesso, la justice française n’a pas le « droit » d’enquêter, en raison de la violation du principe de non-ingérence.
À l’issue d’un entretien de plus d’une heure avec François Hollande, lundi 8 avril au matin, le président congolais déclare que « le principe auquel nous avons souscrit au plan international est celui de la non-ingérence dans les affaires intérieures. » Ce principe doit être « respecté pour que la justice en France ne se sente pas le droit de traiter de questions qui intéressent les problèmes intérieurs aux autres État », a-t-il insisté.
M. Nguesso est actuellement visé par les investigations de deux juges parisiens sur les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier aurait été acquis en France.
(avec AFP)
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