Égypte : les États-Unis se disent « inquiets » de la situation politique du pays

Par la voix du secrétaire d’État John Kerry, les États-Unis ont exprimé, mardi 2 avril, une « vraie inquiétude » concernant la situation politique égyptienne.

John Kerry, secrétaire d’État américain, le 15 mai 2011. © AFP

John Kerry, secrétaire d’État américain, le 15 mai 2011. © AFP

Publié le 3 avril 2013 Lecture : 1 minute.

John Kerry, secretaire d’État américain, s’est dit « réellement inquiet », mardi 2 avril, de la situation politique, économique et de celle des droits de l’homme en Égypte. « Nous partageons une vraie inquiétude au sein de l’administration Obama quant à la direction que prend apparemment l’Égypte » a-t-il insisté.

« Les dernières arrestations, la violence dans les rues, le fait que l’opposition n’est pas incluse (dans le processus politique), tout cela est une source de préoccupation », précise M. Kerry, espérant qu’il « soit encore temps de changer de direction. »

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Un mois auparavant, John Kerry était pourtant optimiste. Lors d’une visite au Caire le 2 mars, il avait débloqué 250 millions de dollars d’aide et exhortait le président Mohammed Morsi (membres des Frères musulmans) et l’opposition à redoubler leurs efforts pour établir la stabilité du pays.

Liberté d’expression

John Kerry a également rappelé qu’au cours de sa dernière visite, il avait œuvré pour trouver un accord avec le Fonds monétaire international à propos d’un prêt de 4,8 millions de dollars pour l’Égypte. « Nous avons travaillé très, très dur ces dernières semaines pour tenter de rapprocher le gouvernement égyptien de l’opposition, pour sceller un accord avec le FMI, pour parvenir à un règlement qui permette à l’Égypte de commencer à transformer son économie et améliore la vie de ses citoyens », a-t-il déclaré, souhaitant ne pas voir ses efforts anéantis.

Les poursuites à l’encontre de l’humoriste, Bassem Youssef, accusé d’avoir insulté l’islam et le président islamiste Morsi, avait conduit, la veille, les États-Unis à dénoncer les restrictions de plus en plus fortes à la liberté d’expression dans le pays.

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