Égypte : le président Morsi menace l’opposition

Le président Morsi menace les opposants politiques de poursuites après les affrontements qui ont eu lieu à proximité du siège des Frères musulmans, vendredi 22 mars, dans la banlieue du Caire.

Un manifestant devant un bus des Frères musulmans incendié, au Caire, le 22 mars 2013 © AFP

Un manifestant devant un bus des Frères musulmans incendié, au Caire, le 22 mars 2013 © AFP

Publié le 25 mars 2013 Lecture : 1 minute.

Le président de l’Égypte affirme qu’il fera ce qu’il faut pour « protéger le pays », craignant « d’avoir à le faire bientôt ». Mais le président du Parti Liberté et Justice poursuit sur un ton beaucoup plus inquétant, en menaçant ceux qui cherchent à porter atteinte à la sécurité du pays de leur « couper les doigts ».

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Menaces physiques

Des intimidations qui soulèvent la crainte de Khaled Daoud, porte-parole du Front du salut national (FSN), la principale coalition de l’opposition. « On peut s’attendre au pire. Les menaces de Morsi signifient la mort de l’État de droit. Il démontre qu’il est le président des Frères musulmans seulement », a-t-il déclaré à l’AFP. « Le président Morsi s’active toujours quand les Frères musulmans sont sous pression, mais ne fait rien quand ce sont ses partisans qui attaquent des opposants », estime quant à lui Abdel Ghafar Shokr, un des dirigeants du FSN.

Les deux titres indépendant Al-Watan et Al-Masry al-Youm voient dans les propos du président une « menace pour l’opposition » et accusent le président de vouloir « prendre des mesures d’exceptions » contre ses adversaires politiques et de chercher à faire taire les médias.

(Avec AFP)

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