Mali : depuis le coup d’État du 22 mars 2012, un an de micmacs à Bamako

Triste anniversaire pour le Mali. Le 22 mars 2012, alors que le pays se préparait à des élections, le président Amadou Toumani Touré (ATT) était renversé par un coup d’État. Jugé trop conciliant face aux rebelles touaregs qui sévissent au nord, il est chassé du pouvoir par une junte rassemblée autour du capitaine Sanogo. Depuis, la scène politique à Bamako a toujours, un an plus tard, des allures de foire d’empoigne.

À l’approche des élections, prévues en juillet, la classe politique malienne apparaît divisée. © JA/AFP/Montage JA

À l’approche des élections, prévues en juillet, la classe politique malienne apparaît divisée. © JA/AFP/Montage JA

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Publié le 21 mars 2013 Lecture : 1 minute.

Il y a tout juste un an, le président malien, Amadou Toumani Touré (ATT), était renversé par une junte formée au camp de Kati. À sa tête, un homme, le capitaine Sanogo qui tente depuis de rester au centre du jeu. Ses partenaires dans une série à rebondissement que les Maliens aimeraient ranger définitvement dans les livres d’Histoire : l’actuel président par intérim, Dioncounda Traoré, les Premiers ministres successifs Cheick Modibo Diarra et Diango Cissoko, ou encore Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé. Un an de chassés croisés et de chocs entre hommes politiques et militaires. Un an de jeux de pouvoir, de violences et de menaces que nous vous proposons de revivre à travers cet article.

Par Mathieu Olivier

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