Centrafrique : et la Séléka inventa l’autoprise d’otages

La coalition rebelle centrafricaine retient, au nord de Bangui, cinq ministres issus de… ses propres rangs. Comédie, schizophrénie ou préludes de scission ?

L’oeil de Glez : chaque jour, un dessin d’actualité. © Glez/J.A.

L’oeil de Glez : chaque jour, un dessin d’actualité. © Glez/J.A.

Publié le 19 mars 2013 Lecture : 0 minute.

Parmi les “otages” de la localité de Sibut se trouvent le vice-Premier ministre, Michel Djotodia, chef officiel de la rébellion, et le ministre des Forêts, le général Mohamed Dhaffane. Objectif : obliger le pouvoir du président François Bozizé à respecter intégralement les clauses des accords de paix, dans un délai de 72 heures. Sinon quoi ? L’ultimatum ressemble au chantage au suicide d’une adolescente éconduite… Apparemment burlesque, la situation de la Séléka est symptomatique des dissensions qui minent les rébellions africaines. Dans la République démocratique du Congo (RDC) voisine, le M23 fait aujourd’hui face à un M23bis

 

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