Littérature : quand Maurice se livre
Le salon international du livre Confluences 2013 s’est déroulé du 7 au 10 mars à Port-Louis. L’occasion d’esquisser un panorama de la littérature mauricienne à travers les témoignages des auteurs et éditeurs locaux.
![Le Centre international de conférences Swami Vivekananda, où s’est tenu le Salon Confluences 2013. © Fabien Mollon/J.A](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/03/14/014032013174334000000salonmaurice.jpg)
Le Centre international de conférences Swami Vivekananda, où s’est tenu le Salon Confluences 2013. © Fabien Mollon/J.A
Trois continents étaient réunis, du 7 au 10 mars, au salon international du livre Confluences 2013, à Port-Louis. Trois continents qui représentent les origines de peuplement de Maurice : soit, par ordre chronologique, l’Europe (et les découvreurs de l’île), l’Afrique (et les esclaves que les Français « importèrent » pour cultiver la canne à sucre) et l’Asie (et les travailleurs indiens que les Britanniques firent venir après l’abolition de l’esclavage).
Quarante-cinq ans après son indépendance – dont la commémoration a eu lieu le 12 mars –, le pays a voulu inviter des écrivains issus de ces différents horizons pour réfléchir notamment sur la question du vivre-ensemble. Cette première édition de Confluences en appelle d’autres, tous les deux ans, en alternance avec un salon du film.
Une trentaine d’auteurs étaient invités : ils sont venus de Madagascar (Michèle Rakotoson, Johary Ravaloson), du Zimbabwe (Tsitsi Dangarembga), d’Afrique du Sud (Keorapetse Kgositsile et Mandla Langa pour la vieille garde, Mbali Vilakazi, Siphiwo Mahala et Imraan Coovadia pour la nouvelle génération), mais aussi de France, d’Inde et de Chine. Un bémol cependant : l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou, figure phare de la littérature francophone, n’a pas fait le déplacement – un avion raté, nous a-t-on expliqué.
Et puis, bien entendu, les acteurs du livre mauricien, écrivains et éditeurs, étaient là en nombre pour participer aux conférences et aux ateliers qui ont rythmé ces quatre jours d’un salon pensé pour être accessible à tous – gratuit pour les visiteurs comme pour les exposants, avec des tarifs réduits sur les livres en vente. Jeune Afrique en a profité pour esquisser à travers leurs témoignages un panorama de la littérature de l’île et, en miroir, du Maurice d’hier et d’aujourd’hui.
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Fabien Mollon, envoyé spécial à Port-Louis
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