Côte d’Ivoire : au moins six morts après une attaque dans l’ouest

L’attaque d’un village à quelques kilomètres de la frontière avec le Liberia, dans la nuit de mardi à mercredi, a causé la mort d’au moins six personnes, dont deux éléments des Forces républicaines (FRCI).

Un soldat ivoirien patrouille à proximité de la frontière avec le Libéria. © AFP

Un soldat ivoirien patrouille à proximité de la frontière avec le Libéria. © AFP

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Publié le 14 mars 2013 Lecture : 2 minutes.

Mis à jour le 15/03/13 à 10h15

Nouvelle attaque dans l’ouest ivoirien. Le raid a été mené, dans la nuit de mardi à mercredi, par des hommes armés venus du Liberia et a entraîné la mort d’au moins six personnes, dont deux militaires, rapporte, jeudi 14 mars, l’AFP de sources concordantes.

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Un commandant des forces nationales (FRCI) basé dans la zone, ayant requis l’anonymat, a précisé que « le village de Zilébly », à trois kilomètres de la frontière libérienne, a été visé et que l’attaque « a causé la mort de six personnes, dont deux éléments des Forces républicaines (FRCI, armée) ».

Un journaliste local a évoqué de son côté huit morts, dont deux militaires et six civils, parmi lesquels une femme. « Le calme est revenu, mais des milliers de personnes ont fui la zone pour se réfugier dans les villes environnantes de Bloléquin et de Toulépleu », a indiqué le journaliste, qui s’est rendu sur place. L’agence Reuters, qui a pu consulter un rapport de l’armée, parle de son côté de sept morts, quatre civils, deux soldats et un assaillant.

Selon ce rapport, les assaillants étaient habillés comme des « dozos », un groupe de chasseurs traditionnels. « Les premiers renforts sont tombés dans une embuscade. Deux autres groupes de renfort, soutenus par les gendarmes, ont repris Zilebly en fin d’après-midi », précise le document.

Insécurité chronique

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En juin dernier, une série d’attaques avait déjà frappé cette région. L’une d’elles avait entrainé la mort de 18 personnes dont sept Casques bleus nigériens, dans le sud-ouest du pays. Le pouvoir ivoirien avait alors déclaré que des fidèles de l’ex-président Laurent Gbagbo, basés au Liberia, étaient responsables de l’attaque, mais le camp Gbagbo a nié toute implication. Monrovia avait alors fermé ses frontières pendant près de trois mois.

Aidés des forces onusiennes, les deux pays tentent depuis de renforcer leur coopération pour sécuriser la frontière. Le 15 octobre, le Liberia a procédé à l’arrestation de Bobby Shappy Julu, un chef de guerre libérien soupçonné d’être « le principal cerveau » du groupe responsable de l’attaque de juin.

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(Avec AFP)
 

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