Gabon : Ali Bongo Ondimba contre-attaque dans l’affaire des « biens mal acquis »

Devant la presse à Libreville, le porte-parole de la présidence gabonaise, Alain Claude Bilié By Nzé, a fermement attaqué la procédure en cours en France concernant l’affaire dite des « biens mal acquis ». Il dément formellement que le chef de l’État Ali Bongo Ondimba puisse détenir les biens en cause et met en cause la légitimité de l’enquête française.

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba. © AFP

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba. © AFP

Publié le 8 mars 2013 Lecture : 1 minute.

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, « ne possède pas de biens à titre personnel en France », a affirmé la présidence vendredi 8 mars, en réaction à l’enquête de la justice française en cours concernant l’affaire des « biens mal acquis ». Les investigations, menées par deux juges d’instruction parisiens, portent sur le patrimoine mobilier et immobilier dont aurait été propriétaire l’ancien président gabonais, feu Omar Bongo (père de l’actuel président), et sur les biens des présidents congolais, Denis Sassou Nguesso, équato-guinéen, Teodoro Obiang, et certains de leurs proches.

Le porte-parole de la présidence, Alain Claude Bilié By Nzé, a préféré l’ironie pour défendre Ali Bongo. « Le président l’a répété à plusieurs reprises, il ne possède pas de biens à titre personnel en France. Maintenant, si c’est un délit de patronyme, la France inventerait un nouveau délit dans le code pénal ». Le porte-parole a poursuivi en mettant en cause la légitimité de la justice française à venir fouiller dans les affaires gabonaise.

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"Balayer devant sa porte"

Selon lui, seul « un Gabonais s’est plaint [dans cette affaire des biens mal acquis, NDLR] et a joint sa plainte à deux associations françaises, Survie et Sherpa ». Et de poursuivre : « Au nom de qui la justice française rend-elle son droit, au nom du peuple gabonais ou du peuple français ? (…) Il serait bon que chacun balaie devant sa porte ».

 À la mi-février, plusieurs perquisitions avaient été menées dans des domiciles appartenant à la famille Bongo, à Paris et dans le sud de la France.

(avec AFP)

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