François Hollande annonce la « diminution du nombre de soldats français au Mali » à partir d’avril

« À partir du mois d’avril, il y aura une diminution du nombre de soldats français au Mali », a affirmé le président français, François Hollande, mercredi 6 mars à Varsovie. « Les forces africaines (…) appuyées par des Européens, prendront alors le relais », a-t-il précisé.

Le président français François Hollande, le 6 mars 2013 à Varsorvie. © Bertrand Langlois/AFP

Le président français François Hollande, le 6 mars 2013 à Varsorvie. © Bertrand Langlois/AFP

Publié le 6 mars 2013 Lecture : 1 minute.

La « phase ultime » de l’intervention française au Mali « va durer encore tout le mois de mars et, à partir du mois d’avril, il y aura une diminution du nombre de soldats français au Mali [4 000 hommes, NDLR] dès lors que les forces africaines seront en relais, appuyées par des Européens », a déclaré François Hollande, mercredi 6 mars, lors d’une conférence de presse à Varsovie.

Le président français n’a cependant pas indiqué combien de soldats seraient amenés à rester au Mali. Ni a fortiori précisé combien de temps durerait cette présence française. Au début de février, son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius avait affirmé que le retrait français commencerait « à partir de mars, si tout se passe comme prévu ».

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"Chefs terroristes tués"

À Varsovie, François Hollande a également déclaré que « des chefs terroristes [avaient] été anéantis » dans le massif des Ifoghas, sans les nommer. Une deuxième « offensive » a été lancée autour de Gao « où nous sommes convaincus qu’il y a un certain nombre de combattants terroristes », a-t-il ajouté.

Selon le président tchadien Idriss Déby Itno, Abou Zeïd, haut responsable d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et Moktar Belmokhtar, chef d’une branche dissidente d’Aqmi, ont été tués le 22 février et le 2 mars dans des combats avec les soldats tchadiens dans le massif des Ifoghas. Pour sa part, le gouvernement français a évoqué une mort « probable » d’Abou Zeïd, mais insiste sur l’absence de preuves.

(Avec AFP)

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