Mali : un soldat français tué à 100 km de Gao

Un quatrième soldat français a été tué, mercredi 6 mars, au Mali. Il participait à une opération dans l’est du pays, à 100 km de Gao. Son décès a été annoncé par l’Élysée dans un communiqué.

Des soldats français patrouillent près de Gao. © AFP

Des soldats français patrouillent près de Gao. © AFP

Publié le 6 mars 2013 Lecture : 1 minute.

Le décès du quatrième soldat français tué au Mali a été annoncé par l’Élysée dans un communiqué. Ce brigadier-chef du 68e régiment d’artillerie d’Afrique de La Valbonne de Clermont-Ferrand est mort dans la matinée du mercredi 6 mars, alors qu’il participait à une mission à une centaine de kilomètre de Gao.

Dans le communiqué, François Hollande « rend hommage au sacrifice de ce militaire qui a accompli avec courage et dévouement sa mission pour libérer le Mali des groupes  terroristes ». Le chef de l’État « adresse à sa famille et ses proches ses très sincères condoléances et les assure de la pleine solidarité de la nation ».

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Le décès de ce soldat porte à quatre le nombre de militaires français tués depuis le début de l’opération Serval, l’offensive visant à chasser les groupes islamistes armés du nord du Mali.

Accrochages avec les islamistes armés

Environ 4 000 militaires français sont actuellement déployés au Mali, où de violents combats opposent une partie d’entre eux aux combattants islamistes dans le nord-est du pays, près de Tessalit. Dans la région de Gao (nord) des accrochages entre les forces françaises et l’armée malienne d’une part, les islamistes de l’autre, ont également fait ces derniers jours, selon Paris et Bamako, des dizaines de morts parmi les jihadistes.

Le militaire tué mercredi participait à une mission de reconnaissance avec un détachement de l’armée malienne, quand leur unité a été prise à partie par un groupe de combattants islamistes, a-t-on appris auprès de l’état-major des armées.

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Le 11 janvier, un premier soldat français, un pilote d’hélicoptère, avait été tué dans la région de Sévaré, au premières heures de l’opération militaire française. Les 19 février et 2 mars, un sergent-chef de la Légion étrangère et un caporal parachutiste avaient à leur tour été tués dans lors d’accrochages dans le massif de l’Adrar des Ifoghas.

(Avec AFP)

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