Afrique du Sud : un jeune homme meurt après une bavure policière

Un chauffeur de taxi mozambicain est mort, mardi 26 février, près de Johannesburg, après avoir été traîné à terre par un véhicule de police. Vendredi, la patronne de la police sud-africaine a annoncé la mise à pied des huit policiers impliqués dans cette bavure.

Mido Marcia été âgé de 27 ans. © AFP

Mido Marcia été âgé de 27 ans. © AFP

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Publié le 1 mars 2013 Lecture : 1 minute.

Les images amateurs de l’incident ont fait scandale en Afrique du sud et dans le reste du monde. Mardi soir, Mido Macia, 27 ans, a arrêté son minibus-taxi à la tombée de la nuit dans une rue de Daveyton, township à 25 kilomètres de l’aéroport international de Johannesburg.

Interpellé vers 18h50 (16h50 GMT), il s’est retrouvé encerclé par une demi-douzaine d’agents en tenue, puis menotté dans le dos et attaché à un camion de police, d’abord tenu par les pieds par un policier puis traîné à terre par le véhicule en marche jusqu’au commissariat, sous l’oeil médusé de nombreux passants dont certains ont filmé. Le jeune homme a été retrouvé mort moins de deux heures et demie plus tard dans la cellule du commissariat où il avait été placé.

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Selon l’agence d’information radio EWN, les officiers impliqués affirment que le jeune homme est décédé après avoir été agressé dans sa cellule par d’autres prisonniers, une version démentie par l’autopsie. « Une deuxième autopsie est envisagée. Il y a eu tellement d’allégations concernant l’agression, donc c’est seulement pour confirmer ce qui s’est passé », a indiqué la police des polices (IPID), qui a ouvert une enquête pour meurtre.

Mise à pied

Mido Macia avait immigré en Afrique du Sud à l’âge de 10 ans, avec son frère, selon une voisine interrogée par EWN, qui souligne qu’il « n’avait jamais posé de problème dans la population et était toujours prêt à rendre service », assurant notamment des conduites à l’hôpital ou ailleurs.

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Vendredi, la patronne de la police sud-africaine, Riah Phyiega, a annoncé la mise à pied de huit policiers impliqués dans cette nouvelle bavure.

Le responsable du commissariat de Daveyton, où se sont produits les faits, a également été relevé de ses fonctions, a-t-elle ajouté lors d’un point presse à Pretoria, soulignant que ces méthodes policières étaient « inacceptables ».

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(Avec AFP)
 

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