Sondage : quelle feuille de route pour le gouvernement tunisien ?
Économie, sécurité, élections… Les chantiers du nouveau Premier ministre tunisien, Ali Laarayedh, sont immenses. Reste à établir les priorités de l’action gouvernementale. À travers un sondage, Jeune Afrique vous propose de définir vous-mêmes la feuille de route du nouvel exécutif. À vos clics !
De l’insécurité à l’emploi, en passant par la tenue d’élections libres, la Tunisie se trouve en face d’enjeux cruciaux pour son avenir et celui de la révolution entamée en décembre 2010. En répondant au sondage ci-dessous, vous pouvez définir les questions majeures que le gouvernement, selon vous, devra traiter en priorité. Pour chacun des quatre grands thèmes de politique, il vous suffit de choisir deux mesures urgentes à prendre. Les résultats seront analysés sous la forme d’un article participatif dressant la feuille de route que les lecteurs de Jeune Afrique auront fixée pour le gouvernement.
Politique générale
Après l’échec du gouvernement de la troïka et celui de l’initiative Jebali, les partis n’entendent pas renoncer à un rôle significatif au sein de l’exécutif, mais peinent à s’accorder sur des objectifs communs. Quelles devraient être les priorités pour le nouveau gouvernement dont la mission durera moins d’un an ?
Économie
Déjà ralentie à cause de la crise en Europe, l’économie tunisienne est surtout plombée par le climat d’instabilité et d’insécurité qui règne dans le pays depuis la révolution. Tourisme, textile et exportations de phosphate sont trois secteurs clés profondément touchés, alors que l’économie informelle se développe. Dans cette passe difficile, quelles sont, selon vous, les principaux problèmes que le gouvernement devra d’abord résoudre ?
Démocratie
L’objectif de la transition postrévolutionnaire est d’installer une démocratie et une pratique républicaine des institutions. Cependant, les partis au pouvoir ne s’entendent pas sur la définition d’un cadre démocratique clair. Fragile, le processus en cours n’est pas à l’abri des récupérations, voire des instrumentalisations à des fins partisanes. Quelles sont, selon vous, les principales réformes ou mesures à adopter pour garantir la réussite du processus démocratique ?
Sécurité
Menaces et violences des salafistes et des ligues de protection de la révolution ont contribué à dégrader l’image de la Tunisie et à installer un climat d’insécurité. L’assassinat du militant de gauche Chokri Belaïd a été le point d’orgue de cette escalade. Entre hausse de la délinquance et de la violence politique, le système sécuritaire semble être défaillant ou laxiste. Dans tous les cas, des mesures immédiates s’imposent. Choisissez les deux plus urgentes à appliquer.
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