Mali : « beaucoup de morts » chez les jihadistes selon Le Drian

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé mardi 26 février que de violents combats entre les forces françaises et les groupes islamistes armés se poursuivaient dans le nord du Mali. D’après lui, la traque des jihadistes a fait « beaucoup, beaucoup de morts » parmi ces derniers.

Soldats français le 21 février 2013 à Gao. © AFP

Soldats français le 21 février 2013 à Gao. © AFP

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Publié le 26 février 2013 Lecture : 1 minute.

Depuis plusieurs jours, les combats font rage entre militaires français et groupes islamistes armés réfugiés dans l’Adrar des Ifoghas, à l’extrême nord du Mali. Mardi, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé qu’il y avait « beaucoup, beaucoup de morts » dans les rangs jihadistes, sans toutefois fournir de comptabilité plus précise.

« Les combats sont violents et se poursuivent au moment où nous parlons dans le massif des Ifoghas », a déclaré Jean-Yves Le Drian sur la radio RTL. « Le nombre des jihadistes tués est significatif, a-t-il ajouté, se refusant à donner un chiffre précis. Il y a des morts tous les jours mais les forces françaises font en revanche très peu de prisonniers ».

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« On est en train de toucher au dur », a poursuivi le ministre, interrogé sur l’opération en cours dans ce massif de moyenne montagne à l’extrême nord du Mali près de la frontière algérienne.

Otages

« C’est un secteur où nous pensions que les groupes terroristes les plus radicaux s’étaient réfugiés. Nous n’en étions pas sûrs. Maintenant nous en sommes certains, a-t-il ajouté. Nous sommes chez eux, nous sommes rentrés dans leur maison ». « Là c’est plus compliqué, il faut passer au sol, au peigne fin, doucement mètre après mètre sur un territoire qui est quand même assez vaste, mais c’est là que se trouve le réduit des terroristes », a insisté Jean-Yves Le Drian.

L’intervention française durera jusqu’à ce que l’ensemble de ce secteur-là (soit) libéré complètement, selon lui. « La présence dans cette zone de huit otages français enlevés dans le Sahel est une hypothèse de travail », a ajouté le ministre sans autre précision. Commencée il y a 45 jours, l’opération Serval a déjà coûté à la France plus de 100 millions d’euros, a estimé Jean-Yves Le Drian.

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