Côte d’Ivoire – Guinée : un arbre à palabres pour Kpéaba

Abidjan et Conakry ont décidé d’entamer des discussions au sujet de leur querelle frontalière de Kpéaba. Pour l’instant, personne ne reconnaît la légitimité de son voisin sur cette ville de l’ouest ivoirien, occupée depuis le début de février par des militaires guinéens.

Les présidents ivoirien et guinéen, Alassane Ouattara et Alpha Condé. © AFP/Montage J.A.

Les présidents ivoirien et guinéen, Alassane Ouattara et Alpha Condé. © AFP/Montage J.A.

Publié le 22 février 2013 Lecture : 1 minute.

L’appel du président Alassane Ouattara pour le retrait des forces armées guinéennes de Kpéaba, en territoire ivoirien, semble n’avoir eu aucun effet du côté de Conakry. Les autorités guinéennes camperaient encore sur leurs positions, considérant a priori Kpéaba comme une enclave leur appartenant.

« Depuis longtemps, le village de Kpéaba, qui se situe a une quinzaine de kilomètres de la Côte d’Ivoire, fait partie de notre territoire. Les populations ivoiriennes y ont pris leurs habitudes. Ce qui laisse croire aux Ivoiriens que c’est leur territoire. Kpéaba fait partie de la Guinée forestière ou encore de la région administrative de N’Zerekore. Néanmoins, nous allons discuter au cours des prochains jours avec nos frères ivoiriens », confie une source diplomatique guinéenne.

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Nouveau bornage frontalier

Même s’il n’y a pas une vive tension, la Cote d’ivoire ne compte pas lâcher prise. Francois Lonceny Fall, le ministre guinéen des Affaires étrangères est attendu a Abidjan, le 24 février. En attendant, la Côte d’Ivoire insiste pour un nouveau bornage de la frontière. La commission ivoirio-guinéenne est sur le point d’être réactivée pour régler le contentieux sous l’arbre à palabre africain.

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