Paris dément la libération des otages français enlevés au Cameroun

Après plusieurs heures de confusion autour du sort des sept otages français enlevés mardi au Cameroun, le ministère français des Affaires étrangères a officiellement démenti, jeudi 21 février, à la mi-journée, les informations faisant état de leur libération au Nigeria.

Des policiers camerounais à proximité du véhicule de la famille française, le 19 février 2013. © AFP

Des policiers camerounais à proximité du véhicule de la famille française, le 19 février 2013. © AFP

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Publié le 21 février 2013 Lecture : 1 minute.

Après la confusion générale, le démenti officiel. Jeudi, à la mi-journée, le ministère français des Affaires étrangères a formellement démenti la libération de la famille française enlevée mardi dans le nord du Cameroun, annoncée dans la matinée par une source militaire camerounaise.

« Le Quai d’Orsay dément l’information selon laquelle les otages français seraient libérés », a indiqué le ministère dans un communiqué. Auparavant, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, Vincent Floreani, avait mis en garde contre toute information prématurée. « Au Nigeria, le porte-parole de la Défense, Mohammed Yerima, a lui aussi démenti toute libération. C’est faux. Nous ne savons même pas où ils sont », a-t-il déclaré.

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Jeudi, peu avant 10 heures du matin, un officier supérieur de l’armée camerounaise avait annoncé que les sept otages, tous membres d’une même famille, avaient été libérés et étaient « sains et saufs aux mains des autorités nigérianes ». « Ils ont été retrouvés abandonnés dans une maison dans la localité de Dikwa, à une centaine de kilomètres de la frontière camerounaise », avait-il affirmé.

"Folle rumeur"

Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, avait alors rapidement démenti la libération de la famille, qualifiant l’information de « folle rumeur ». De son côté, le ministre délégué français aux Anciens combattants, Kader Arif, avait même confirmé la libération des otages lors d’une intervention à l’Assemblée nationale, avant de se rétracter.

Tanguy Moulin-Fournier, un salarié de GDF-Suez basé à Yaoundé, son épouse, ses quatre fils – âgés de 5 à 12 ans -, et un autre homme qui pourrait être son frère, étaient en vacances dans le nord du Cameroun lorsqu’ils ont été enlevés, mardi matin, par des hommes à moto, qui les ont ensuite emmenés vers le Nigeria voisin.

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(Avec AFP)

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