RDC : arrestation d’un chef rebelle du Sud-Kivu
Gustave Bagayamukwe Tadji est entre les mains du pouvoir de Kinshasa. Le chef rebelle de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a été arrêté dimanche 11 février à Uvira, dans le Sud-Kivu.
Des policiers à Bukavu, en RDC. © AFP
Publié le 11 février 2013 Lecture : 1 minute.
Coup dur pour l’Union des forces révolutionnaires du Congo (UFRC). Gustave Bagayamukwe Tadji, le chef de cette coalition de groupes armés basée dans le Sud-Kivu, est tombé, dimanche 11 février, dans les filets des autorités congolaises à Uvira, au sud de Bukavu sur les bords du lac Tanganyka. L’annonce de sa capture a été faite par Désiré Kyakwima, attaché de presse du gouverneur du Sud-Kivu. Gustave Bagayamukwe Tadji sera bientôt transféré à Kinshasa.
Renverser Kabila
En créant mi-janvier son mouvement « politico-militaire », Gustave Bagayamukwe s’était fixé un objectif : renverser le régime du président Joseph Kabila. L’UFRC souhaitait la tenue d’« élections démocratiques et l’instauration rapide d’un ordre politique nouveau ». Elle proposait notamment la création d’« organes nationaux de la transition et le début de la réforme du système de défense et sécurité à partir de la province du Sud-Kivu ».
Les provinces de l’est de la RDC dont le Nord et le Sud-Kivu, riches en minerais (coltan, cassitérite, or…), sont en proie à des troubles provoqués par des groupes armés. Depuis mai, l’armée congolaise se bat contre le Mouvement du 23 mars (M23), un autre groupe rebelle, qui, selon l’ONU, est soutenu par l’Ouganda et le Rwanda. Des accusations que Kampala et Kigali ont toujours niées.
Une force internationale impartiale doit être déployée entre la RDC et le Rwanda pour combattre ces groupes armés. L’UFRC s’y est toujours opposée, appelant à « l’annulation de l’envoi d’une force extérieure, aussi neutre soit-elle, pour garantir la paix dans toute la région ».
Avec AFP
