Violents heurts entre manifestants et policiers après l’assassinat de Chokri Belaïd

Chokri Belaïd a été assassiné mercredi 6 février au matin, à la sortie de son domicile. Le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates, formation de l’extrême gauche tunisienne, a été touché par plusieurs balles. La Tunisie est sous le choc et les réactions se multiplient.

L’ambulance transportant le corps de Chokri Belaïd, le 6 février 2013, à Tunis. © Fethi Belaid/AFP

L’ambulance transportant le corps de Chokri Belaïd, le 6 février 2013, à Tunis. © Fethi Belaid/AFP

Publié le 6 février 2013 Lecture : 1 minute.

Chokri Belaïd, secrétaire général du Parti des patriotes démocrates, savait qu’il était la cible des milices proches des islamistes. Il paye vraisemblablement de sa vie son franc-parler et ses prises de positions : il a été abattu mercredi matin à 7h30 par des hommes armés postés à bord d’une voiture, devant son domicile, dans le quartier résidentiel d’El Menzah VI, à Tunis.

En Tunisie, l’émotion est grande. Tous les partis politiques ont battu le rappel de leurs bureaux exécutifs et se fendent de déclarations.

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Le président Moncef Marzouki a dénoncé "l’odieux assassinat" et redoute une tentative de destabilisation du pays.

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