Gabon : Mba Obame assure avoir été victime « d’attaques mystiques »

André Mba Obame (AMO), âgé de 55 ans, s’est exprimé pour la première fois, lundi 28 janvier, après cinq mois de silence. Malade, il assure avoir été « à plusieurs reprises dans un état de coma ».

L’opposant gabonais André Mba Obame, le 25 août 2012 à Libreville. © AFP/Xavier Bourgois

L’opposant gabonais André Mba Obame, le 25 août 2012 à Libreville. © AFP/Xavier Bourgois

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Publié le 28 janvier 2013 Lecture : 1 minute.

Il est encore malade, mais a rompu le silence. André Mba Obame (AMO), âgé de 55 ans, s’est exprimé pour la première fois depuis le meeting du 15 août tenu à Libreville aux côtés de Zacharie Myboto, Jean Eyéghé Ndong et Casimir Oyé Mba, les autres principaux animateurs de l’Union nationale – le parti d’opposition dissous par les autorités.

« J’ai été à plusieurs reprises dans un état de coma avec une paralysie presque totale et des difficultés d’élocution. Ça ressemble à un AVC (accident vasculaire cérébral) mais il n’y pas de traces d’AVC au niveau du cerveau », a-t-il assuré dans une interview à l’AFP, lundi 28 janvier.

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André Mba Obame (AMO) assure avoir « été l’objet d’attaques mystiques répétées, très fortes, très puissantes, peut être que vous trouverez ça difficile à comprendre (…) pas forcément rationnel et cartésien », a-t-il affirmé. AMO dit s’être soigné, lors de ces cinq mois d’absence, par « la médecine traditionnelle », un traitement lui ayant demandé « un isolement le plus total, le silence, le recueillement ».

Reprendre le "combat politique"

« Cette lourde épreuve m’a rendu plus fort. Bientôt. Très bientôt (…) je vais pouvoir sortir de l’isolement et reprendre une vie normale, et dans ma vie normale il y a le combat politique », a-t-il déclaré. Selon un journaliste de l’AFP qui l’a interviewé, Mba Obame s’exprime encore avec difficulté, se déplace avec une béquille, et n’a pas encore récupéré toutes ses facultés physiques, notamment au niveau de son côté gauche.

Le secrétaire exécutif de l’Union nationale estime que la conférence nationale souveraine, que le pouvoir du président Bongo rejette catégoriquement, « finira par se tenir, n’en déplaise à ceux qui sont dans le déni des réalités et multiplient les manœuvres de diversions ».

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(Avec AFP)
 

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