Les soldats français et maliens en passe de contrôler Tombouctou

Lundi 28 janvier au matin, des soldats français et maliens contrôlaient les accès à Tombouctou et l’aéroport à l’issue d’une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 janvier.

Des soldats maliens à Diabali, le 26 janvier. © AFP/Eric Feferberg

Des soldats maliens à Diabali, le 26 janvier. © AFP/Eric Feferberg

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Publié le 28 janvier 2013 Lecture : 2 minutes.

Les troupes françaises et maliennes poursuivent leur offensive éclair. Lundi 28 janvier au matin, elles contrôlaient les accès et l’aéroport de Tombouctou à l’issue d’une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit, a-t-on annoncé de sources française et malienne.

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« Nous contrôlons l’aéroport de Tombouctou. Nous n’avons rencontré aucune résistance. Il n’y a aucun problème de sécurité en ville », a un officier supérieur de l’armée malienne. C’est le groupement tactique interarmes (GTIA) 21, venant de l’axe Diabali, Néré, Goundam, qui a saisi l’aéroport.

Les forces françaises et africaines contrôlent désormais la « Boucle du Niger » entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1 200 km au nord-est de la capitale malienne), a annoncé à l’AFP le porte-parole de l’état-major des armées (EMA) à Paris, le colonel Thierry Burkhard. Ce contrôle a été réalisé en 48 heures, a souligné le porte-parole de l’État-major.

Manœuvre conjointe

La manœuvre conjointe des forces françaises de l’opération Serval et des forces maliennes s’est déroulée avec un appui de patrouilles d’avions de chasse français, a précisé le colonel Burkhard. Dans le même temps, un largage de parachutistes avait pour objet de bloquer les « exfiltrations ennemies » tandis qu’un groupement aéromobile (hélicoptères) était engagé en appui de ces deux forces.

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À Gao, les troupes maliennes et françaises arrivées samedi sur place ont été déployées au centre de la ville, où elles ont été acclamées par la population. La ville était tombée au cours d’une opération de l’armée française, des membres des forces spéciales bénéficiant d’unpadding-left: 20px; width: 193px; height: 221px;" src="https://www.jeuneafrique.com/wp-content/themes/ja-3.0.x/assets/img/default/default-thumbnail-42x42.jpg" alt="" /> appui aérien s’emparant d’abord de l’aéroport et d’un pont stratégique. Le ministère français de la Défense a confirmé, dimanche 27 janvier, avoir effectué « une vingtaine » de frappes aériennes dans les régions de Gao et de Tombouctou.

La situation à Kidal est, en revanche, floue.  Plusieurs informations contradictoires ayant été communiquées dimanche. Une source militaire malienne a d’abord affirmé que l’aviation française avait effectué des frappes ciblées contre des sites militaires du groupe Ansar Eddine, dont la maison d’Iyad Ag Ghali. L’ancien camp militaire numéro 2 (le quartier général des jihadistes) et de stocks de carburant auraient également été visés.

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Mais ces informations ont été démenties dimanche soir par l’armée française. « La maison de Iyad Ag Ghaly est toujours debout. Il n’y a pas eu de frappes dans la région de Kidal », a affirmé à l’AFP une source militaire française. De sources concordantes, il n’y a pas eu de frappe aérienne sur la ville elle-même. En revanche, la localité est survolée depuis plusieurs jours par des avions de chasse français.

(Avec AFP)
 

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