CAN 2013 – Hervé Renard : « Il n’y a plus de petites équipes »
La Zambie n’a pas vraiment réussi son entrée dans la CAN 2013 face à l’Éthiopie lundi 1-1. Hervé Renard, le sélectionneur des Chipolopolo, revient sur ce match, mais également sur le séjour sud-africain des tenants du titre.
![Le sélectionneur de la Zambie, Hérvé Renard. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/01/23/022012013184727000000015062012165046000000herve-renard-conflit.jpg)
Le sélectionneur de la Zambie, Hérvé Renard. © AFP
« Nous avons clairement perdu deux points. Nous menions à la mi-temps (1-0), les Éthiopiens étaient réduits à dix, et pourtant, ils ont réussi à revenir au score. J’avais tenu un discours agressif à la mi-temps, car je considérais que nous ne faisions pas assez le pressing. On l’a mieux fait ensuite, et pourtant l’Éthiopie a marqué quasiment sur sa seule occasion. Je pense que cette équipe va poser des problèmes aux deux autres équipes du groupe (Nigeria et Burkina Faso). En regardant ses matches, j’avais remarqué sa capacité à poser le jeu. Elle a des joueurs techniques, elle a su revenir au score. On va désormais se tourner vers le second match, vendredi face au Nigeria. Je vais sans doute apporter un ou deux changements, non pas pour sanctionner tel ou tel joueur, mais parce que les équipes d’Afrique de l’Ouest ont un jeu plus athlétique.
"Mon groupe vit bien. Il n’y a pas de problèmes d’égos à gérer"
Ce début de Coupe d’Afrique prouve bien qu’il n’y a plus de petites équipes. Le Cap-Vert a tenu en échec l’Afrique du Sud (0-0), les matches sont serrés : cette CAN sera difficile, y compris pour les favoris. Pour l’instant, il n’y a pas eu de match vraiment intéressant, sauf RDC-Ghana (2-2, le 20 janvier). Après le match face à l’Éthiopie, nous sommes restés au stade de Nelspruit pour assister à Nigeria-Burkina Faso (1-1), et je n’ai pas vu une équipe prendre l’ascendant sur l’autre.
Nous sommes en Afrique du Sud depuis le 26 décembre, et mon groupe vit bien. Il n’y a pas de tensions, pas de problèmes d’égos à gérer. Je demande simplement aux joueurs d’être très pros. Une compétition dure un mois, et si on veut obtenir quelque chose, il faut savoir ce que l’on veut. Depuis que nous sommes arrivées à Nelspruit, notre camp de base du premier tour, nous sortons de l’hôtel uniquement pour aller nous entraîner. Ah si, nous sommes allés une fois nous promener dans un centre commercial. Le matin, il y a un rituel, c’est le réveil musculaire en musique. De la musique zambienne, bien sûr. Tout le monde y participe, même le staff, et c’est un moment très sympa. Les joueurs, tous les soirs après le dîner, vont prier tous ensemble. Cela dure trente minutes, parfois une heure. Ils se servent de ce moment pour se motiver. C’est quelque chose de très important pour eux. »
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Témoignage recueilli par Alexis Billebault
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