Algérie : cinq Japonais et un Français enlevés à In Amenas

Un groupe d’islamistes armés a enlevé, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 janvier, un groupe d’étrangers près du site pétrolier d’In Amenas, dans le sud algérien, près de la frontière libyenne. Les ravisseurs se revendiquent d’Al-Qaida et affirment être venus du nord du Mali.

Un site pétrolier à Hassi Messaoud, dans le sud algérien. © AFP

Un site pétrolier à Hassi Messaoud, dans le sud algérien. © AFP

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Publié le 16 janvier 2013 Lecture : 1 minute.

(Mis à jour le 16 janvier à 13h40)

L’attaque s’est produite dans la nuit du mardi 15 janvier aux alentours de 4 heures du matin, sur la base de vie de Tiguentourine,  près du site pétrolier d’In Amenas. Celle-ci abrite notamment des employés étrangers travaillant pour les compagnies British Petroleum (Grande-Bretagne), Statoil (Norvège) et Japan Gas Corporation (JGC), qui mènent actuellement un projet d’extraction de gaz avec Sonatrach à In Amenas.

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Selon l’agence mauritanienne ANI, cinq Japonais et un Français ont été enlevés. Les ravisseurs seraient membres de la katiba des Moulathamine, dirigée par un des anciens lieutenants d’Aqmi, l’Algérien Moktar Belmokhtar. Brouillé depuis de longs mois avec la direction du mouvement terroriste, le « Borgne » avait annoncé en novembre qu’il lançait sa propre mouvance jihadiste. Sa katiba opère principalement dans le nord-est du Mali et le sud de l’Algérie.

Selon une source locale contactée par Jeune Afrique, les ravisseurs  sont arrivés en pleine nuit sur la base de vie de Tiguentourine. Parmi eux se trouvaient des Algériens. « Il y a forcément eu des tirs et des morts lors de cette attaque, affirme-t-elle. Ce genre de base est toujours surveillée par l’armée algérienne et un service de sécurité privé. » Une hypothèse confirmée par l’agence officielle algérienne APS, qui affirme que deux personnes ont été tuées et six autres blessées.

Une opération de l’armée algérienne serait en cours pour tenter de retrouver les assaillants. Des combats auraient même eu lieu à la mi-journée entre les militaires et les jihadistes.

Pour rappel, sept otages français sont déjà détenus au Sahel. Depuis vendredi 11 janvier, les forces armées françaises et maliennes mènent une intervention militaire au Nord-Mali contre les islamistes radicaux qui contrôlent la région depuis neuf mois.

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Benjamin Roger (@benja_roger)

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