Côte d’Ivoire – Ghana : l’audience de Justin Koné Katinan reportée au 17 janvier 2013

La justice ghanéenne qui devait se prononcer, jeudi 20 décembre, sur la demande d’extradition du porte-parole de Laurent Gbagbo, requête formulée par la Côte d’Ivoire, a une nouvelle fois reporté sa décision, au 17 janvier 2013.

Le porte-parole de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, le 24 octobre 2012 à Accra, au Ghana. © AFP/Stephen Kwabena Effah

Le porte-parole de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, le 24 octobre 2012 à Accra, au Ghana. © AFP/Stephen Kwabena Effah

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Publié le 20 décembre 2012 Lecture : 1 minute.

Il faudra encore attendre pour savoir si la justice ghanéenne accède à la demande d’extradition de Justin Koné Katinan, une requête formulée par la Côte d’Ivoire. Le Tribunal du district d’Osu (un quartier d’Accra) a une nouvelle fois repoussé l’audience du porte-parole de Laurent Gbagbo. Celle-ci aura lieu le 17 janvier 2013. Libéré sous caution le 24 octobre, Justin Koné Katinan a quitté le tribunal libre.

Selon un proche de Katinan, le juge Aboagye Tandoh a justifié sa décision par l’apport tardif – seulement « mardi »  –  de nouveaux éléments au dossier par la partie ivoirienne. « L’audience a à peine durée cinq minutes », précise ce proche de l’ancien ministre ivoirien du Budget, présent au tribunal.

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"Nous demanderons l’abandon des charges"

Joint par Jeune Afrique, son avocat, Me Patrick Sogbodjor, estime que ce nouveau report « est une preuve de plus que l’État ghanéen n’est pas prêt à traiter ce cas sérieusement. (…) L’État avait déjà dit qu’il avait besoin de temps pour traduire tous les découments. Mais c’était il y a plus d’un mois ! Si c’est toujours le cas, nous demanderons le 17 janvier à ce que les charges retenues contre notre client soient abandonnées », précise-t-il.

Le 7 novembre, le Tribunal du district d’Osu avait déjà repoussé l’affaire, expliquant avoir besoin de plus de temps pour étudier le dossier. En exil depuis 18 mois, Katinan est également poursuivi par le gouvernement de son pays pour « crimes économiques ». Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international mais bénéficie au Ghana d’un statut de réfugié politique.
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Vincent Duhem (@vincentduhem)

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